Bien que petit, le muscle piriforme peut avoir un impact énorme sur la qualité de votre vie. Ce muscle est situé dans la fesse et s’étend du bas de la colonne vertébrale au point le plus haut de chaque fémur. Une condition connue sous le nom de « syndrome du piriforme » consiste en des spasmes musculaires réguliers et des douleurs dans le muscle. Cette affection extrêmement douloureuse peut prendre beaucoup de temps à guérir. Combien de temps le syndrome du piriforme met-il à guérir exactement ?
Le syndrome du piriforme peut entraîner des douleurs nerveuses dans la colonne vertébrale ainsi que des engourdissements et des picotements dans les jambes, jusqu’au pied. Les causes du syndrome du piriforme sont nombreuses. Les experts pensent qu’il résulte d’une blessure ou d’une contraction du muscle piriforme lui-même.
Combien de temps le syndrome du piriforme met-il à guérir ?
Cette durée dépend en grande partie de la gravité de votre douleur ou de votre gêne. Il se peut que vous deviez cesser de pratiquer certaines activités qui sont à l’origine de la douleur. Faites des étirements réguliers et assistez à des séances de physiothérapie pour résoudre les symptômes.
Alors que les cas légers de syndrome du piriforme peuvent guérir en quelques semaines avec du repos et des exercices d’étirement/de renforcement, les cas plus graves peuvent prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour être complètement surmontés. Le simple repos ne suffit pas et une thérapie physique peut s’avérer nécessaire. Parfois, les symptômes disparaissent simplement avec le temps. Comme c’est le cas pour la plupart des affections, les symptômes et le temps de guérison associés au syndrome du piriforme varient d’une personne à l’autre. Porter des chaussures correctes aide beaucoup. Nous y reviendrons plus loin dans cet article.
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Voici quatre exercices d’étirement pour vous aider à faire face au syndrome du piriforme :
Effets du syndrome du piriforme chez les coureurs
Le syndrome du piriforme peut être particulièrement débilitant pour les coureurs – mais pas nécessairement pendant qu’ils courent. La plupart des coureurs actifs semblent plutôt ressentir la douleur associée au syndrome lorsqu’ils sont assis, montent ou descendent des escaliers ou effectuent d’autres exercices, comme les squats.
Cependant, la course à pied peut aggraver le problème. L’exécution des tâches quotidiennes de base devient inconfortable et douloureuse. C’est particulièrement vrai pour les coureurs de fond, car plus ils parcourent de kilomètres, plus ils risquent d’irriter le muscle piriforme. Nous allons examiner de plus près le syndrome du piriforme et la façon dont il affecte les coureurs. Nous verrons combien de temps le syndrome du piriforme met à guérir. Voici un aperçu plus détaillé :
Combien de temps dure le syndrome ?
Le temps nécessaire à la guérison du syndrome du muscle piriforme dépend de la gravité de la douleur. Les coureurs souffrant de cas légers peuvent commencer à ressentir un soulagement en quelques jours ou semaines, tandis que ceux qui souffrent de cas plus graves peuvent avoir une douleur ou une gêne persistante pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Une grande partie de la gestion ou de l’élimination complète de la douleur ou de la gêne due au syndrome du piriforme consiste à parler avec un expert de la santé. Vous pouvez même utiliser une bande kinésiologique. Si la douleur persiste, il faut se concentrer sur des étirements ou des exercices qui améliorent la souplesse du muscle piriforme ou suivre des séances de physiothérapie.
La glace aide-t-elle le syndrome du piriforme ?
Appliquer de la glace sur la zone douloureuse peut être très utile dans les cas légers. Même la première fois que vous ressentez une douleur dans les fesses, de la glace peut faire des merveilles pour vous. La glace réduit le gonflement et aide à prévenir les spasmes musculaires.
Il est conseillé d’appliquer de la glace sur les zones touchées dès que vous ressentez une douleur. Cependant, il est important de ne pas glacer la zone trop longtemps. En général, il faut chercher à glacer les zones douloureuses du corps pendant 20 minutes pour éviter une brûlure de la glace. Si la douleur persiste, vous pouvez répéter le glaçage toutes les 2 à 4 heures.
Il est important de s’allonger dans une position confortable pour que la glace puisse être appliquée correctement. Il peut même être utile de masser la zone affectée pendant que vous la glacez.
Enfin, si vous attribuez l’apparition de la douleur du syndrome du piriforme à la course à pied, pensez à glacer la zone immédiatement après votre retour d’une séance d’entraînement. Cela peut aider à prévenir l’apparition de la douleur ou à en minimiser l’intensité.
Les meilleures chaussures de course pour le syndrome du piriforme
Voyons maintenant ce que les coureurs peuvent faire pour gérer les symptômes du syndrome du piriforme, en commençant par les chaussures :
Meilleures chaussures de course pour le syndrome du piriforme pour les hommes : Brooks Men’s Adrenaline GTS
Meilleures chaussures de course pour les femmes : Air Zoom Pegasus de Nike pour femmes
Quelles sont les caractéristiques des meilleures chaussures de course pour le syndrome du piriforme ?
Si vous ne remarquez pas d’augmentation de la douleur pendant ou après une course, alors vous pouvez probablement courir avec le syndrome du piriforme. Cependant, il y a certaines mesures que vous voudrez probablement adopter pour éviter toute gêne lorsque vous êtes sur le tapis roulant, sur la piste de course ou en train de faire du jogging dans votre quartier.
Choisir des chaussures de course qui ne correspondent pas à votre style de course et à votre supination est un moyen sûr de souffrir du syndrome du piriforme. Comment choisir les meilleures chaussures de course pour le syndrome du piriforme ?
La première étape consiste à consulter un spécialiste pour effectuer une analyse de la démarche et déterminer au mieux les chaussures qui vous conviennent. L’analyse de la démarche vous aide à choisir les chaussures dont les semelles sont adaptées à votre style de course. Elle permet de déterminer les chaussures qui absorbent le mieux le choc de vos pas. L’analyse de la démarche permet d’identifier trois types de chocs du pied :
La pronation, où l’extérieur du talon entre en contact avec le sol avant le reste du pied, puis roule vers l’intérieur.
La supination, où l’extérieur du talon touche le sol et roule ensuite vers l’extérieur.
Neutralité : le talon touche le sol et repousse le pied vers l’extérieur, ce qui permet d’obtenir un bon équilibre.
En fonction de l’analyse de la démarche, vous aurez peut-être besoin d’une paire de chaussures de course offrant plus de soutien au niveau du talon et de la partie intérieure de la chaussure ou de la partie extérieure de la chaussure pour mieux absorber l’impact. Les bonnes semelles peuvent également être utiles, ce que nous aborderons dans la section suivante.
Enfin, les chaussures plus fermes ne sont pas toujours meilleures. Plus une chaussure offre de coussinets, plus votre course sera confortable, surtout sur des surfaces dures. Si vous courez fréquemment sur le trottoir, choisissez des chaussures de course spécialisées avec beaucoup d’amorti.
Quel type de semelles pouvez-vous recommander pour le syndrome du piriforme ?
Il est tout d’abord important de noter que les semelles ne pourront pas, à elles seules, prévenir la douleur ou la gêne associées au syndrome du piriforme, mais elles peuvent faire partie d’une solution combinée plus importante. Il faut tenir compte d’un certain nombre de facteurs lorsqu’il s’agit de choisir les bonnes semelles. Voici un examen approfondi de certains d’entre eux :
Le type de semelle : La plupart des semelles sont en gel ou en mousse. Si les semelles en gel sont généralement plus confortables, elles ne sont pas les meilleures en termes de soutien et d’alignement. C’est là que les semelles en mousse dans vos chaussures de course sont utiles. Pour traiter le syndrome du piriforme, je vous recommande d’utiliser des semelles en mousse.
Construction générale : Recherchez des semelles qui stabilisent votre talon et où le soutien de la voûte plantaire répartit uniformément le poids sur tout le pied pendant les périodes d’activité intense.
Choisissez une semelle complète : Lorsqu’il s’agit de courir ou de pratiquer une activité intense, il est préférable de choisir une semelle intérieure complète. Celles-ci offrent la combinaison idéale de soutien de la voûte plantaire, du talon et des orteils, tout en offrant une sensation de confort.
Moyens désespérés de traiter le syndrome du piriforme
Nous avons abordé les étirements, le renforcement et le glaçage comme moyens de traiter le syndrome du piriforme chez les coureurs. Dans la section précédente, nous avons même expliqué comment les bonnes chaussures peuvent aider. Nous allons maintenant aborder quelques autres moyens de soulager la douleur et la gêne associées au syndrome du piriforme chez les coureurs :
Les médicaments en vente libre : Les analgésiques et les anti-inflammatoires en vente libre, comme le Motrin, peuvent aider à réduire l’enflure et à calmer la douleur. Cependant, pour que les symptômes du syndrome du piriforme disparaissent complètement, il est indispensable de s’attaquer à la racine du problème.
Stéroïdes ou injections spéciales : Les cas plus graves de douleur du syndrome piriforme ont tendance à nécessiter un traitement médical plus important. Ceux-ci prennent souvent la forme d’une injection dans le muscle piriforme lui-même ou d’une injection de Botox dans la zone affectée pour aider à soulager l’enflure et la douleur. Cependant, il est important de noter que ces traitements ne sont pas la solution pour surmonter ces problèmes. En ce sens, ils doivent être considérés comme un moyen de rendre les étirements et les exercices de musculation du muscle piriforme indolores et plus pratiques.
Conclusion
Combien de temps le syndrome du piriforme met-il à guérir ? Cela dépend de la douleur et de la gravité de votre état. Choisir les meilleures chaussures de course pour le syndrome du piriforme peut être d’une grande aide. Il en va de même pour les massages réguliers, le glaçage ou les visites régulières chez un physiothérapeute.