En ce 12 mai, la journée internationale des infirmières sonne dans le monde entier comme un appel à soutenir les infirmières et infirmiers. Lancée pour la première fois en 1965 par le Conseil international des infirmières, cette journée reste une occasion d’affirmer davantage son besoin d’améliorer les conditions de travail.
Pourquoi la journée internationale des infirmières a lieu un 12 mai ?
Il s’agit simplement de rendre hommage à Florence Nightingale (1820-1910) dont son jour anniversaire est le 12 mai. Mère fondatrice du métier d’infirmière, on la célèbre en mémoire des actes accomplit les infirmières et infirmiers.
Le Conseil international des infirmières (fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières, représentant plus de 16 millions d’infirmier(e)s du monde entier) qui avait lancé cette journée en 1965, s’évertue à publier depuis les années 80 à la même date des études, travaux et nombreux rapports autour des soins infirmiers dans le monde.
Les différents syndicats infirmiers profitent de cette journée pour réaffirmer leur position sur le fait qu’une meilleure organisation du travail dans les soins infirmiers diminue les surcharges de travail et le burn-out auquel font maintenant face les infirmières.
Souvenez-vous : Qui est Florence Nightingale ?
Florence Nightingale est certainement celle qui a permis à la profession infirmière de se développer telle que nous la connaissons maintenant. Elle a su s’imposer et poser les bases de la profession, elle a a su apporter de nombreuses contributions surtout autour du patient. Elle a ainsi déterminé que chaque patient a ses propres besoins et que le rôle de l’infirmière est de répondre de façon satisfaisante à ces besoins.
Au tout début, Florence Nightingale est une infirmière anglaise qu’on appelait « La dame à la lampe ». On la remarqua surtout pendant la guerre de Crimée (1853 – 1856). Elle y joua un rôle déterminant dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Elle a part la suite inscrit le métier d’infirmière à part et de façon durable dans une société qui ne voyait qu’en elle des « bonnes ». Elle a pu ainsi établir une formation propre aux infirmières avec une éducation continue tout en sachant faire la différence entre les soins infirmiers et la médecine.
Florence Nightingale dira ainsi : « une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le résultat d’études, d’enseignement, d’entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients. »