Protections respiratoires, quelles sont les options ?

Sur certains lieux de travail, les salariés sont exposés aux risques de contamination dus à la présence de poussières, de gaz, de vapeurs et même de brouillard. Ce n’est qu’un secret de polichinelle, les produits comme le plomb, le chrome, le carbonate de calcium, la silice cristalline, l’amiante et plusieurs autres produits chimiques dangereux peuvent négativement impacter votre santé. D’où la nécessité d’arborer des équipements de protection respiratoire en allant travailler dans un tel espace. Ces accessoires assurent votre protection contre les agents contaminants présents dans l’air ambiant. Voyons de manière concrète comment cela fonctionne.

Comment détecter la présence des agents contaminants ?

Pour mieux protéger le personnel, il est important de réduire l’exposition à la source. C’est la première étape en matière de protection respiratoire. Elle implique un contrôle régulier des espaces de travail afin de détecter la présence des substances toxiques ou des produits chimiques dangereux. Leur inhalation peut en effet causer des troubles respiratoires et même engendrer de graves affections sur le plan sanitaire.

Pour ce faire, le remplacement d’un produit ou d’un procédé plus sécuritaire est une possibilité. La mise en place d’un système de ventilation permettant d’aspirer les vapeurs et poussières toxiques à mesure de leur émission en est une autre. Par ailleurs, vous pouvez aussi procéder à la délimitation des zones de travail afin de mieux les isoler en limitant l’accès et le nombre de personnes autorisées à y travailler.

Quoi qu’il en soit, l’élaboration d’un programme de prévention et de protection de vos employés est une obligation. Parmi les éléments à prendre en compte dans ce programme, les risques d’exposition aux contaminants figurent en bonne place. De nos jours, la mise en place d’un tel programme est un impératif dans la plupart des entreprises en raison de son importance cruciale dans la prise en charge et la protection des risques respiratoires.

Quels sont les différents types d’appareils de protection respiratoire ?

Parmi les équipements utilisés pour la protection respiratoire, il y a les appareils à épuration d’air. Ceux-ci assurent l’extraction et l’épuration de l’air contaminé de la zone de travail. Ce procédé se sert de la force d’un moteur ou celle de la respiration du travailleur pour assurer le passage de l’air dans la zone d’épuration. Dans l’un ou l’autre cas, le filtre présent dans l’appareil permet d’éliminer les particules fines nocives. Certains appareils sont équipés d’une cartouche qui permet de filtrer les gaz ou les vapeurs toxiques.

Les appareils à épuration d’air non motorisés sont les plus usités sur les lieux de travail. Ici, c’est la force respiratoire du travailleur qui assure le passage de l’air dans le milieu épurant. Certains de ces appareils sont équipés de cartouches. Leur changement tient compte de la durée d’utilisation. Nombreux sont ceux qui utilisent le logiciel Saturisk de l’IRSST pour calculer la durée de chaque cartouche et la date probable de fin de vie. Vous trouverez également, dans la notice fournie par certains fabricants, des utilitaires permettant d’effectuer ce type de calcul.

L’irritation ou le goût ne doivent pas conditionner le besoin de changer une cartouche sur un masque respiratoire. Certaines de ces pièces sont appelées demi-masques ou masques jetables. Leur port vous permet de mieux contrôler l’exposition aux aérosols (brouillard et poussières). Les masques, qu’ils soient réutilisables ou non, vous protègent des gaz, des poussières ou des vapeurs nocives. Cependant, il faut noter que les masques réutilisables existent en deux versions : masques complets ou demi-masques. Ils sont équipés de filtres ou de cartouches qui assurent votre protection contre l’inhalation de particules fines polluantes.

Comment bien choisir vos masques jetables ?

Les personnes travaillant dans des usines de fabrication de produits chimiques, le personnel médical, le personnel des grandes entreprises industrielles, les employés des laboratoires et bien d’autres catégories de travailleurs sont régulièrement exposées aux risques respiratoires. Dans ces différentes corporations, porter un masque respiratoire est une nécessité pour préserver sa santé.

Les masques FFP encore appelés Pièces faciales filtrantes sont des équipements de protection individuelle. Ils protègent le porteur contre les gaz nocifs, les gouttelettes infectées, les poussières, sans oublier les particules fines nocives. Ils assurent le passage de l’air pur, débarrassé de tout agent contaminant vers les poumons.

La norme EN de 2001 distingue trois catégories de masques respiratoires. Cette distinction tient compte du niveau et des capacités de protection de chacun des masques. On peut citer les masques FFP1, FFP2 et FFP3. Les masques FFP se déclinent en deux variantes. La première catégorie, ce sont les masques pliables et la deuxième, les masques à coque. Les masques pliables sont très souples et facilement maniables. Quant aux masques à coque, le confort respiratoire de l’utilisateur est leur caractéristique essentielle.

La durée de vie d’un masque jetable fait l’objet d’une limitation dans le temps. Vous devez par conséquent tenir compte de la date de péremption qui figure sur l’équipement au moment de l’achat. Chaque fabricant a l’obligation d’indiquer la date de péremption sur ses produits. En général, les masques jetables sont non réutilisables. Inutile donc de les ranger pour une éventuelle utilisation ultérieure. Leur fin de vie intervient après la première utilisation.